S‘il est impossible, à l’échelle d’un pays, de bloquer l’accès aux sites pornographiques, les parents et les enseignants peuvent agir, à leur niveau, pour préserver les enfants.
Voilà un domaine de précocité dont les parents se seraient bien passés. À chaque enquête, l’âge moyen de la première exposition des enfants à des images pornographiques en ligne diminue.
« L’accès à la pornographie n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui »
Il s’établit désormais à 11 ans*. Aujourd’hui, il suffit d’un clic sur leur smartphone, ordinateur ou tablette pour visionner des images crues. Si certains jeunes vont délibérément sur ces sites, d’autres – 14% des 9/16 ans* – tombent dessus par hasard. Une situation que dénonce, dans un livre** à charge contre l’industrie du porno, l’ancienne actrice X, Ovidie. « L’accès à la pornographie n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui », dénonce-t-elle.
En ligne de mire, les « tubes », ces sites (YouPorn, PornHub…), qui proposent en streaming et gratuitement des contenus pornographiques, sans restriction d’âge ni aucune forme de contrôle sur les images diffusées. Les plus jeunes peuvent y atterrir accidentellement, juste en téléchargeant leur dessin animé préféré, via des fenêtres pop-up qui les renvoient vers des contenus pour adultes.
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