Instagram est connu pour sa politique inflexible en matière de nudité. L’entreprise ne tolère en effet pas le moindre téton sur les photos partagées par ses utilisateurs et elle se fait également un devoir de sanctionner toutes les personnes osant partager des contenus mettant en scène les attributs masculins et féminins.
Si cette manière de faire est assez compréhensible compte tenu du positionnement grand public de la solution, elle a également de nombreux effets de bord.
Il arrive en effet souvent que la censure pratiquée par Instagram s’étende à des contenus non répréhensibles.
C’est précisément ce qui s’est produit pour Jouissance Club, un compte spécialisé dans toutes les questions en lien avec la sexualité.
Lancé en 2018 par une illustratrice originaire de Lyon, ce compte avait pour but d’aborder de nombreuses questions en lien avec la sexualité féminine ou même masculine.
L’idée de base était assez simple et il s’agissait tout bonnement de rendre le corps de la femme et de l’homme plus compréhensible.
Jouissance Club ne présentait aucun contenu explicite. Pas directement. L’illustratrice se contentait en effet de publier des strips présentant des mouvements conseillés, le tout avec un trait extrêmement stylisé. Loin de verser dans la pornographie, ce compte avait davantage un but éducatif.
Il faut d’ailleurs noter que Jouissance Club ne traitait pas uniquement de sexualité et il arrivait ainsi souvent à sa créatrice d’évoquer des sujets davantage axés sur la santé ou même l’hygiène.
Les dessins publiés sur le compte n’étaient visiblement pas au goût de tous. Jouissance Club a effectivement fait l’objet d’une mesure de suspension de la part d’Instagram. La raison invoquée ? Le compte aurait publié un contenu jugé offensant et ne respectant pas les conditions fixées par la plateforme.
En soi, il n’est pas surprenant de voir la plateforme prendre une telle décision. Certains strips publiés sur le compte étaient en effet assez suggestifs et il arrivait fréquemment à son utilisatrice de représenter sous forme de croquis des pénis ou des vulves.
Contrairement aux auteurs de cet article que vous pourrez lire dans son intégralité sur Fredzone, Stop au porno se réjouit de cette mesure prise par Instagram et espère que Twitter et Tumblr feront de même…