SNAP !, c’est une association culturelle qui cherche à donner à la prostitution, à l’érotisme et à la pornographie une dimension artistique et sociétale. SNAP ! Sex Workers Narratives Arts and Politics réunit des performances de travailleurs du sexe présentées dans plusieurs pays francophones au profit d’une plus grande liberté, notamment dans le domaine de l’immigration vers les pays européens. Et puisqu’on parle d’ouverture – d’un No Frontiers qui s’attaque à la fois aux frontières physiques et aux barrières morales – il n’est pas surprenant que les Open Societies Foundations de George Soros aient choisi de subventionner ces festivals. L’argent de Soros soutient la pornographie !
George Soros, faut-il le rappeler, est ce milliardaire hongrois qui grâce à sa fortune soutient toutes les causes du globalisme mondialiste et des « avancées sociétales » de la culture de mort. Cette action « philanthropique » se fait à travers Open Societies, qu’il finance largement.
Le premier Sex workers’ Fest (c’est tellement mieux en anglais) s’est donc déroulé sur trois jours en novembre dernier à Paris, avec le soutien de cette fondation. Un rendez-vous comme les autres, repris par la presse locale et les sites étudiants…
L’Open Societies Foundations de Soros au service de la prostitution
Une tournée y a fait suite, embarquant conférenciers, films et spectacles à la rencontre du public de province à Lille, le 6 avril dernier, puis à Lyon, Marseille et Bordeaux. Paris et Bruxelles ont suivi au mois de mai, toujours avec le soutien et le financement des Open Societies Foundations.
Au menu de toutes ces rencontres qui se situent à la frontière de la prostitution, de la revendication féministe et LGBT et du militantisme pour les migrations, la projection du film Amateurs professionnels a révélé le lien étroit entre « travail du sexe » dans les rues de nos villes et la pornographie proprement dite.
C’est l’histoire d’une journaliste, Carmina, chargée en 2013 d’enquêter sur le monde du porno via les webcams en ligne. Très vite, elle décide de s’essayer à la chose pour mieux en comprendre les mécanismes. « Passionnée dès le premier soir, elle décide de consigner son expérience et son vécu de manière plus détaillée dans un blog : “Le cul entre deux chaises.” C’est ce qui servira de base à ce documentaire, qu’elle coréalise avec le media indépendant de Nouvelle-Aquitaine “Revue Far Ouest”. Le but : vulgariser le monde de la webcam et déconstruire le stigma autour des shows érotiques et du porno en ligne », explique le site du SnapFest.
SNAP !, le festival où les travailleurs du sexe s’érigent en phénomènes culturels
Preuve que tout cela est un engrenage funeste : la journaliste s’est prise au jeu malsain et réalise aujourd’hui ses propres court-métrages qu’elle diffuse sous la marque qu’elle a créée, non sans se mettre elle-même en scène à l’occasion. Vous avez dit addiction ?
Egalement au programme de ces journées de sensibilisation aux conditions de travail et aux droits des acteurs de ce monde interlope, une table ronde se penche à chaque édition sur la question : « Qu’est-ce qu’être actrice ou acteur porno aujourd’hui ? »
« Conditions de travail, santé, rémunération, stéréotypes, expérience de la célébrité et du stigmate, éducation à la sexualité… Cette table ronde réunit la crème du porno contemporain pour comprendre les différentes facettes du métier », annonce Snapfest.fr sur fond d’images de pornographie lesbienne. Métier présenté, cela va de soi, sous son jour le plus avantageux. Les uns et les autres entendent célébrer leur libération, leur prise de pouvoir et leur autonomisation personnelles par le « travail du sexe ».
Soutien et subventions pour l’exploitation des êtres humains
Ainsi le comble de l’exploitation de l’être humain – réduit à un objet de jouissance rémunéré et destiné à devenir un déchet de cette anti-culture, une fois la jeunesse passée – est « glamourisée », même si par ailleurs on se lamente aussi des violences subies par les « travailleurs du sexe ».
Ici, mieux peut-être qu’ailleurs dans le monde du refus des frontières et des limites de tous genres, on comprend la cohérence de l’esprit de transgression révolutionnaire tel que le promeut en l’occurrence un George Soros.
Our crossings are stronger than your borders, proclame ainsi une des performances au programme du Festival SNAP ! : « Nos traversées sont plus fortes que vos frontières ». « Sur scène, des travailleuses-eurs sexuels parlant depuis divers perspectives : hommes, femmes, trans, cis, usager-es de drogue, séronégatifs-ves, séropositifs-ves, migrant-es, non migrant-es. Dans cette expression collective, ils-elles analysent les multiples transgressions de frontières activées dans leurs vies : frontières de genre, de norme, d’usage de soi, sérologique, géographique. »
Migrants et prostitués : Open Societies veut supprimer les limites qui protègent
Traverser l’océan – que ce pour tapiner au Bois de Boulogne ou pour trouver n’importe quel autre moyen de subsistance –, changer de sexe pour « devenir qui je suis », comme ils disent, faire sauter tous les « tabous » des normes morales : voilà l’objectif.
« La prostitution est un acte révolutionnaire », disait la prostituée militante Grisélidis Réal (euthanasiée en Suisse en 2005 à l’âge de 76 ans). La pornographie aussi.
Lire aussi
Un acteur de film X gay se lance dans la lutte contre la pornographie – Stop au porno
Quand la pornographie rend addict au sexe – Stop au porno
Femme soumise et homme vaincu : comment la pornographie détruit l’Européen – Stop au porno