Cette année, pour sa 72e édition, le Festival de Cannes a fait très fort… Parmi les films en compétition, figurait en effet Mektoub my Love : Intermezzo.
Ce long-métrage, réalisé par le Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche, d’une durée de 3h30, est un film hautement pornographique qui a suscité, pour cette raison, une vague de scandale ainsi que la consternation de nombreux médias :
« Abdellatif Ketiche a choqué les festivaliers avec son film Mektoub my love : Intermezzo jugé, pour certains, pornographique. […] Pendant la projection officielle, plusieurs spectateurs sont sortis de la salle, choqués par le caractère très sexel du projet. » (CNews)
« Beaucoup qualifient Mektoub my Love : Intermezzo « d’expérience éprouvante », « voyeuriste » […] dénoncent son traitement avilissant de la femme et son manque de scénario et d’émotions…» ( Programme.tv)
« Le réalisateur a fait rejouer pendant des heures et des heures les scènes de la discothèque, épuisant tous les acteurs, et le tournage se prolongeait très tard dans la nuit. Il voulait absolument arriver à avoir une scène de sexe non simulée, ce à quoi les acteurs n’étaient pas disposés. Mais à force d’insister, au fil des heures et alors que de l’alcool était régulièrement consommé sur place, il a réussi à obtenir ce qu’il voulait. » (Midi Libre)
Pour ces raisons, Stop au porno et ses avocats ont pris des dispositions pour lancer une attaque en justice afin d’empêcher la diffusion du film Mektoub my love : Intermezzo auprès d’un public non averti.