Après avoir décliné sur cinq tomes la passion torride entre Anastasia Steele et Christian Grey, E.L. James imagine une nouvelle romance, de Londres aux Balkans.
Si l’on s’en tient au point de vue strictement littéraire, « Cinquante nuances de Grey » n’était pas grand-chose. Une harlequinade insipide auréolée d’une vague réputation sulfureuse en raison de ses scènes sadomasochistes. Mais si on retire les pinces à tétons, que reste-t-il ? Rien. C’est exactement ce qu’est « Monsieur », première incursion d’E.L. James en dehors du donjon de Christian Grey. Une variation mièvre, interminable, rétrograde sur le motif de Cendrillon, un roman abyssal signé par une dame qui a une conception bien artificielle des relations sexuelles, de la conversation entre êtres humains, et dont on se demande même si elle a jamais compris le concept de chambre noire (où le héros prend une photo… numérique).
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