La représentation de La Traviata à l’Opéra de Paris, dont la première a eu lieu cette semaine, a choqué plusieurs spectateurs par l’obscénité de sa mise en scène, à laquelle des mineurs potentiels peuvent assister.
L’Opéra de Paris a lancé cette semaine les représentations de La Traviata, le mythique opéra de Verdi. La mise en scène est nouvelle, l’oeuvre de Simon Stone, jeune metteur en scène australien venu du cinéma.
Si Simon Stone a pu profiter de la superbe scène de l’Opéra Garnier et de l’oeuvre magistrale de Verdi, toute autre en revanche est la mise en scène elle-même. En effet, outre le caractère artistique très discutable d’une Violetta chantant dans un kebab, c’est l’obscénité de cette mise en scène qui choque.
Des postures d’actes sexuels stylisées dans des dessins, un chanteur affublé de sex-toys : autant d’éléments qui, s’ils se limitent à montrer le niveau de vulgarité de la scène, choquent beaucoup plus quand on sait que le public est potentiellement constitué d’adolescents et d’enfants.
Des actions prises
Notamment, il apparaît surréaliste qu’aucune mention ne soit faite sur le site internet alors que de nombreux mineurs (et notamment des enfants) assistent aux opéras de Paris.
Sur des alertes lancées par des spectateurs et notamment des spectateurs de la soirée réservée aux moins de 28 ans, notre association a joint l’Opéra de Paris pour lui demander de mettre en garde son public mineur. Nous tiendrons le public au courant de la réponse de l’Opéra de Paris. N’hésitez surtout pas à exprimer votre soutien au combat de la protection des enfants en écrivant à l’Opéra national de Paris.
Finalement, le plus attristant dans cette histoire est le perpétuel besoin de choquer, au mépris du bien, du beau et du vrai.
Pour ceux qui souhaiteraient voir les photos, vous pouvez cliquer sur ces deux liens :