Les affiches publicitaires scabreuses annonçaient la couleur, les génériques indécents de chaque début d’épisode ne faillissent pas à la promesse : la saison 2 de la série britannique Sex Education disponible sur Netflix depuis le 17 janvier met en scène, en très gros plan, une sexualité complètement décorrélée de son fondement qu’est, osons le rappeler au risque de passer pour complètement ringards, l’amour. Scènes à caractère pornographique, vision tronquée de la sexualité, personnages attachants mais caricaturaux, la saison 2 de Sex Education cherche plus à choquer qu’à enseigner.
En entendant faire l’éducation sexuelle des jeunes téléspectateurs (de plus de 16 ans, selon les recommandations de Netflix), Sex Education se vante de « parler de cul sans tabous et d’aborder les bases d’une sexualité plus épanouie », comme l’annonce sur son compte Insta Charlotte Abramow, l’auteur de la campagne publicitaire. Si l’objectif, parler de sexualité aux ados, est louable, la mise en scène prend à certains moments des allures de films X. Quant au fond, en faisant fi de cette notion fondamentale qu’est l’amour, c’est d’une tristesse effroyable. À titre d’exemple, cette réplique cinglante de l’intrépide Maeve (Emma Mackey) : « On ne fait que baiser, tu n’as pas besoin de savoir où je crèche ! ».
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