Une autre affaire pénale a mis en cause l’addiction à la pornographie. Le meurtre d’une jeune femme de 24 ans a en effet retenu beaucoup l’attention en Belgique. Aux grands maux, les grands remèdes, l’avocat en charge du dossier, très connu en Belgique, a demandé l’interdiction de la pornographie la plus extrême. Rappelons à ce titre que toute consommation de pornographie a pour effet mécanique de conduire à du « toujours plus ».
Le célèbre avocat pénaliste flamand Jef Vermassen voudrait rendre punissable le visionnage de pornographie hard et cruelle. Cette suggestion a été épinglée lors de sa plaidoirie hier à Louvain au procès d’assises de Ben Wertoy, 27 ans, pour la mort de Julie Quintens, une coiffeuse de 24 ans.
Selon Jef Vermassen, l’avocat du compagnon de la victime, le lien entre la pornographie et le crime est évident: lors de l’assassinat de Julie Quintens, Ben Wertoy aurait été mû par sa dépendance pathologique au sexe. “Une addiction qu’il entretenait avec la pornographie”, a plaidé l’avocat hier matin. “Du porno toujours plus extrême. La pornographie, c’était d’abord son péché mignon. Mais aussi ce qui l’a empoisonné. Tout comme un toxicomane avec la drogue, il en voulait toujours plus. Monsieur voulait toujours plus de stimulation”, a-t-il résumé.
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