Le « revenge porn » est une pratique issue de la culture pornographique, qui se massifie à une vitesse vertigineuse. Potentiellement très destructeurs pour les victimes, les cas se multiplient et impliquent des adolescents de plus en plus jeunes.
Il y a trois ans, l’ex-compagnon de Clara diffuse des photos et des vidéos d’elle sur un site pornographique. Ce sont ses collègues qui la préviennent. Elle demande au site internet de les retirer en envoyant sa pièce d’identité, mais elle a toujours peur que ces images circulent quelque part sur internet. « Il y a des vidéos qui ont été copiées », affirme la jeune femme, mais pour être honnête, je n’ai pas envie de chercher parce que ça me dégoûte tellement que du coup ça n’est pas possible pour moi de regarder ce genre de site. »
Une plainte classée sans suite
L’ex de Clara a publié les vidéos avec un pseudo qu’elle connaissait. Elle a donc porté plainte contre lui, sans succès. « Mon dossier a fait un yo-yo entre la police nationale et la gendarmerie. J’appelais pour savoir où ça en était, jusqu’au jour où la gendarmerie me dit ‘il n’habite plus à l’adresse, donc du coup on a renvoyé le dossier à Nice' », ajoute-t-elle.
Clara ne se démonte pas et écrit au procureur de Nice. Il l’informe que sa plainte a été classée sans suite, faute de preuves. « Mais les preuves, je les ai ! », rétorque la jeune femme. Elle assure avoir « beaucoup d’attestations de personnes que je connais, que j’ai pu connaître et qui m’ont vue sur des sites, donc les preuves je les ai. »
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