Qui dit français chez eux, dit français sur internet. Avec près de 70 millions de français connectés à Internet jour et nuit, le réseau est proche de saturer. Se posera alors la question des priorités. Qui du CNED ou des sites pornos devra-t-il avoir la priorité ? La question se posera.
C’est un des fondements de l’Internet libre. Un totem autour duquel se sont cristallisées quelques-unes des plus épiques batailles numériques de ces dernières années. Et un concept abstrait qui est en train de s’inviter dans la vie des confinés : la neutralité du net. Ce principe consiste à ne discriminer aucun contenu dans les tuyaux des opérateurs télécom, afin de laisser l’utilisateur final libre d’accéder à ce qu’il veut, aux vidéos de YouPorn dans les mêmes conditions qu’aux moocs du Cned.
Qui aura le droit de priorité ?
A l’heure du confinement où le travail, la médecine, l’enseignement se font à distance grâce aux technologies, où les loisirs et les divertissements numériques remplacent les activités culturelles, sportives et relationnelles, ce principe protecteur de la Toile serait menacé. Si les réseaux sont sursollicités, faudra-t-il arbitrer entre Netflix et la réunion de travail virtuelle, ou accepter qu’une consultation en télémédecine puisse être fragilisée par une partie d’Overwatch ?
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