Dans les tréfonds du web, des prédateurs sexuels se réjouissent que des millions d’enfants canadiens soient confinés à la maison, souvent scotchés à un écran, constate l’équipe spécialisée en lutte à l’exploitation des enfants de la Gendarmerie Royale du Canada. Le corps de police lance un appel à la vigilance des parents.
« Dans le cadre du travail qu’on fait sur le web, on est très au fait que les contrevenants se réjouissent de la situation. Nous, on voit les contrevenants discuter d’une manière très vocale du fait que maintenant, c’est le moment parfait pour pouvoir leurrer des enfants, pour pouvoir avoir des interactions, vu qu’il y a tellement d’enfants qui sont sur le web. »
Le surintendant Robert Lajoie est à la tête du Centre national contre l’exploitation des enfants de la GRC, fer de lance de la lutte à tout ce qui touche la pornographie juvénile et le leurre d’enfants au pays.
Depuis le début de la crise de la COVID-19, alors que la population est isolée à domicile, son équipe constate un phénomène inquiétant.
« Les enfants ne sont pas à l’école. On ne leur permet pas d’aller jouer dehors avec leurs amis. À un moment donné, il ne reste pas grand chose pour eux. Dans les maison, les gens finissent par s’isoler et ils s’isolent avec un système informatique, avec une tablette, un téléphone et ils sont sur le web. Et malheureusement, quand il y a peu de supervision, ça fait en sorte que ces enfants-là sont exposés au monde extérieur via le web. »
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