La pornographie n’a pas de limites, nous le savons tous et l’évolution des outils numériques fait elle aussi évoluer le porno. Nous entrons dans une nouvelle ère du porno : une ère lancée par OnlyFans, qui va rendre le porno plus riche, encore moins protecteur et encore plus malsain.
Sur internet, le réseau social OnlyFans ubérise le porno ! À première vue, on peut se réjouir de ce que les jeunes femmes qui y monnaient leurs charmes puissent éviter les violences physiques de la prostitution ou du porno à l’ancienne. Mais ce type de plateforme permet aussi une interaction personnalisée entre l’actrice de charme et son public, ce qui peut également attirer à elle les profils les plus inquiétants…
Même si le monde entier est confiné, l’ubérisation de nos sociétés poursuit son petit bonhomme de chemin !
Nous ne vous parlerons pas ici du succès des livraisons de repas via Uber eats, mais du récent regain de popularité d’un autre site : OnlyFans. Le nombre de ses nouveaux utilisateurs aurait augmenté de 75%, rien que durant les deux premières semaines de mars.
OnlyFans est initialement un réseau social assez classique, proposant de mettre en relation des créateurs de « contenu » avec des spectateurs susceptibles de payer pour voir ce contenu (essentiellement des vidéos, mais “contenu” peut désigner aussi l’ensemble des textes ou photos que l’on peut produire pour Internet). Le site se distingue des plateformes de divertissement numérique concurrentes (Twitch, Youtube ou Instagram) : le contenu qui y est proposé est intégralement payant, et ses conditions d’utilisation sont plus souples.
Une commission de 20%
Ces deux particularités en ont fait la plateforme idéale pour le commerce de contenu à caractère pornographique, qui constitue vraisemblablement plus de la moitié du site et un divertissement de choix pour les milliards de confinés sur la planète.
On savait que l’industrie pornographique avait beaucoup souffert de la première vague de digitalisation (l’émergence de mastodontes monopolistiques comme Pornhub a forcé les petites productions à collaborer ou à disparaître). (…)
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