Notre Vice-Présidente Constance Prazel a été reçue en entrevue par la radio RCF Besançon le 11 mars dernier ! Après plusieurs interventions à Besançon, elle avait pu présenter notre travail et les problématiques spécifiques à la jeunesse.
L’interview est disponible sur le site RCF.fr disponible en cliquant ici.
- RCF Besançon : Bonjour Constance Prazel, Vous êtes la Vice-Présidente de Stop au Porno. Vous avez organisé une conférence aujourd’hui une conférence à Besançon dans un lycée et ce soir à 20h au Centre diocésain. Pouvez-vous nous en parler ?
- Constance Prazel : Nous sommes une association qui a été fondée au printemps 2018 mais dont les équipes travaillent depuis maintenant plus de dix ans sur le dossier brûlant qu’est le fléau de la pornographie qui touche toute sles catégories de populations : les jeunes, les moins jeunes, tous milieux sociologiques, professionnels confondus. Et notre association se donne pour mission de combattre ce fléau de la pornographie en alertant et en information et nous avons également une dimension de riposte où nous nous attelons à combattre la pornographie à sa source, à sa diffusion en faisant toute une série d’actions en justice contre des promoteurs et diffuseurs de contenus pornographiques.
- RCF : Aujourd’hui vous avez parlé à des lycéens. Comment vous adressez-vous à ce public là et quels sont les dégâts que vous avez pu remarquer ?
- CP : Ce qu’il faut réaliser c’est que la pornographie touche des publics de plus en plus jeunes, les collégiens et lycéens mais aussi dès les classes de primaire. des contenus sur lesquels on peut tomber de manière accidentelle, par exemple des publicités dans la rue ou à la télévision. Ou alors évidemment par le biais du smartphone, des recherches qui vont faire tomber sur des images ou des films pornos. Sur des enfants, c’est particulièrement grave parce qu’à cette âge là, le cerveau est extrêmement fragile et mobile. Les images pornos créent donc des dégâts et des lésions cérébrales qui vont toucher l’imaginaire mais également les mécanismes de la volonté. Et puis quand on grandit cela va avoir des répercussions sur le comportement affectif et social, le regard des garçons vis à vis des filles et réciproquement.
- RCF : Et est-ce que vous sensibilisez aussi les parents pour voir comment ils peuvent en parler à leurs enfant
- CP : C’est un des axes primordiaux de notre travail. L’éducation à la pureté, le soin qu’on peut porter sur le regard d’autrui, la beauté du corps etc, c’est quelque chose qui passe en famille et donc les parents ont un rôle très important à jouer pour éduquer au plus jeune âge à l’amour, au respect du corps, à la pudeur, au rapports entre frères et sœurs et puis ensuite à l’adolescence pour avoir un regard bienveillant et vigilant sur toutes les sources de tentations comme les lectures, les fréquentations, la radio, internet etc…