La revue pour ados Science et Vie junior avait pour ambition d’en apprendre plus sur l’amour et la sexualité. C’est mille fois raté.
En ce sens, la loi française reconnait ces effets délétères en réprimant spécifiquement le délit de « corruption de mineur » en l’article 227-22 du code pénal. Ainsi, le fait de « favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur » est puni pénalement de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
La revue, qui est destinée directement aux mineurs, encourage clairement ses lecteurs mineurs à la consommation de pornographie. Par des formules telles que « La pornographie peut très bien s’insérer dans l’éveil à la sexualité », Science et Vie Junior se rend coupable d’une faute extrêmement grave et doit, à ce titre, réparer cette erreur.
Au regard de ces éléments, nous avons envoyé un courrier recommandé à la maison d’édition de Science et Vie Junior, demandant de publier une lettre d’excuse dans le prochain numéro, mettant les choses au clair sur les dangers de la pornographie et de s’engager clairement à l’avenir dans le combat de la prévention de la pornographie.
Nous avons en outre transmis le dossier à nos avocats et réfléchissons à faire un recours en référé pour stopper immédiatement une plus ample diffusion qui pourrait avoir des dégâts irréversibles sur la jeunesse.