Le Luxemburger Wort, journal luxembourgeois, s’interroge sur la légitimité de son pays d’abriter des sociétés pornographiques aussi importantes que MindGeek, dont l’adresse est connue. Prochaine étape, une manifestation au siège avec Stop au Porno ?
La digitalisation tous azimuts de l’économie constitue un des piliers de l’accord de coalition de 2018. Or, il s’avère que toutes les entreprises numériques ne sont pas nécessairement innovantes. Certaines font simplement office de plateformes vouées à distribuer du matériel pornographique. La société luxembourgeoise Mindgeek s.a.r.l., qui exploite plusieurs sites du genre parmi les plus populaires au monde, représente un exemple typique. Mais aujourd’hui l’un de ces sites est la cible de graves accusations de la part d’opposants à la pornographie, mais aussi d’une ancienne actrice. Il est question d’accès illimité – y compris aux mineurs -, et de diffusion d’images illégales.
Aux accusations selon lesquelles les enfants pourraient avoir accès aux contenus de ses plateformes, Mindgeek rétorque que «nos plateformes sont entièrement conformes à la RTA («Restricted To Adults», ndlr), de sorte que les parents peuvent en bloquer l’accès à leurs enfants d’un simple clic». Mais sur les sites eux-mêmes, les conditions d’utilisation sont indiquées en petits caractères: «Si vous avez moins de 18 ans, veuillez ne pas utiliser les sites web». Point, à la ligne.
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