Le nombre de personnes qui demandent de l’aide pour une dépendance à la pornographie en ligne a augmenté de façon importante au cours de la dernière année. Au Centre d’intervention en violence et agressions sexuelles (CIVAS) Estrie et Montérégie (Canada), la hausse pour ce type de service est en forte hausse.
Le programme porno-dépendance qui n’avait jamais pu se matérialiser faute de participants est sur le point de démarrer un groupe d’aide. « Avant la pandémie, ce type de demande d’aide était inexistant, alors que nous avons maintenant assez de personnes pour créer un groupe d’aide. Ça prend beaucoup d’humilité à une personne pour aller chercher de l’aide à ce sujet. Sans avoir de données exactes, nous pouvons avancer qu’il y a une hausse importante de la consommation de pornographie en ligne pour certaines personnes en raison du confinement et de l’isolement liés à la pandémie », explique le directeur général du CIVAS Estrie-Montérégie, Evans Bédard.
Habitué à traiter les gens en curatif pour la violence et les agressions sexuelles, les intervenants du CIVAS de l’Estrie-Montérégie avaient mis en place ce service volontaire pour la surconsommation de pornographie en ligne.
« C’est rare que nous ayons la chance de pouvoir mettre en place un service préventif. C’est un outil à l’avant-garde. Je crois que nous sommes le seul organisme dans le réseau communautaire à offrir un tel service où nous pouvons intervenir en amont. La pornographie en ligne peut devenir une dépendance au même titre que l’alcool ou la drogue », signale Evans Bédard.
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