On pense souvent que les femmes ne peuvent pas être accros à la pornographie. Qu’en est-il ? Le sujet est souvent plus tabou chez les femmes que chez les hommes, mais un tiers des consommateurs de pornographie sur internet sont des femmes. Il n’est d’ailleurs pas rare que les femmes regardent du contenu plus violent que les hommes.
Yaëlle Frei raconte son addiction, sa libération, et ses projets d’avenir.
- Par quoi les femmes sont-elles attirées dans la pornographie ?
Cela commence souvent par une simple curiosité, car tout comme les hommes, les femmes ont des pulsions. L’excitation que procurent des images pornographiques les attirent et leur procurent du plaisir. Le problème, c’est que souvent ce plaisir sert uniquement de réconfort ou de palliatif dans les défis et les fragilités de la consommatrice (stress, dépression, fatigue, manque de confiance en soi, abus, etc.).
- Est-il possible d’être libérée d’une addiction à la pornographie ?
Bien sûr, mais c’est d’abord un choix. On doit être prête à avouer qu’on a un problème, se décider à en parler, utiliser des systèmes de protection pour ses appareils… et être prête à se battre. On vit dans une société hypersexualisée, les publicités, les clips, les films, les magazines, les livres… la tentation est partout. On doit être prête à se battre, à développer des habitudes et des comportements nouveaux.
- Vous avez vous-même été accro à la pornographie. Comment avez-vous été libérée de cette dépendance ?
C’est lorsque qu’on a décidé de se mettre en couple avec Nico, mon mari, que j’ai eu le déclic. Je refusais d’apporter la pornographie dans notre couple, dans notre future famille. J’ai choisi de me battre dans la prière et de me battre pour notre avenir.
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