Les média commencent enfin à s’emparer du sujet de la pornographie. Un bon exemple, c’est le Japon Today, l’un des plus importants journaux du Japon, qui aborde les ravages de la pornographie sur smartphone.
Le problème avec le smartphone, c’est qu’il n’y a pas de problème avec lui – il vous donne tout ce que vous voulez.
Le problème de la pornographie, c’est son impact sur le cerveau.
Le problème de la pornographie diffusée sur smartphone est qu’elle est omniprésente, sans effort, gratuite pour l’essentiel, irrésistible et potentiellement addictive.
Prenons l’exemple de Monsieur A, un cas loin d’être anodin, et de plus en plus fréquent chez les hommes à mesure que l’isolement et la solitude s’accentuent. Il a 57 ans et fait du télétravail à domicile. La pornographie en ligne était auparavant un passe-temps excitant, limité jusqu’à il y a deux ans par le fait que son seul accès était l’ordinateur qu’il partageait avec sa famille. Puis il a acheté un smartphone, et tout d’un coup, tout était là, à portée de main. Les jours où il était censé travailler, les nuits où il était censé dormir, il s’est laissé aller à son obsession. Nuits blanches et journées de zombies ont été le résultat.
Il y a aussi Monsieur B. Aujourd’hui âgé de 45 ans, il a commencé à remarquer des signes de dysfonctionnement érectile, il y moins de 3 ans. Il a consommé du porno, puis cela a pris de l’ampleur et a totalement éclipsé le sexe conjugal, le rendant d’abord ennuyeux, puis impossible. « Je suis fatigué », plaidait-il en guise d’excuse. Il avait des raisons de l’être. Son mariage est devenu maussade et sans sexualité. Pire, il en est arrivé à un point où le porno banal ne suffisait plus, et il a donc commencé à regarder des vidéos extrêmes, des viols, du porno SM et ainsi de suite. « Je me déteste », confesse-t-il. Il est accro.
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