Depuis le 17 décembre, le Palais de Tokyo, à Paris, propose une exposition de Miriam Cahn « Ma pensée sérielle » qui devrait plutôt s’intituler : « Mes obsessions sexuelles ». « L’artiste » déclare vouloir inventer de « nouvelles incarnations plastiques à ce qui nous dérange ». On y voit notamment des représentations sexuelles impliquant des enfants avec des adultes : certes, « l’artiste » nous dérange, mais est elle-même manifestement dérangée du côté de son entre-jambe.
Si cette « exposibition » a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux, elle a évidemment été adoubée par une presse qui faisait encore tout récemment la promotion de la pédocriminalité. Le journal Libération a évidemment donné un écho favorable à cette exposition.
Un discours « modéré » dangereux voit le jour autour de cet « évènement culturel ». Il s’agirait d’envisager ces peintures à l’aune des souffrances de l’auteur. Comprendre : une personne ayant été victime, enfant, de viols, pourrait réaliser des productions artistiques (tableaux, films ?) diffusées publiquement en forme de catharsis. Certains proposent ainsi de maintenir cette exposition mais en interdisant sa visite par des mineurs.
La vue de ces peintures banalise pourtant des attitudes criminelles et continuera d’alimenter les cerveaux malades d’adultes s’adonnant ou désirant s’adonner à des rapports sexuels avec des mineurs.
Sous couvert d’art, des individus font pernicieusement l’apologie de la pédopornographie. Hier « La vilaine Lulu » d’Yves Saint Laurent, mettant en avant des scènes de masturbation et de torture pédophiles, aujourd’hui cette exposition de Miriam Cahn. Et demain ? Quels que soient leurs formes, les travaux incitant ou banalisant la pédocriminalité doivent être ardemment combattus.
À l’heure où les militants de la cause climatique s’en prennent aux chefs-d’œuvre de notre culture, les productions exposées au Palais de Tokyo subiront-elles aussi des assauts de défenseur de l’enfance ?
Stop au porno étudie actuellement les moyens les plus appropriés pour faire cesser ce scandale du Palais de Tokyo, et vous informera, dans le courant de cette semaine, de l’action ou des actions qu’elle va entreprendre à cet effet. Car notre combat contre la pornographie par tous les moyens possibles ne peut que redoubler contre la pédophilie, et donc contre la pédocriminalité. Cela n’est pas une formule « en l’air » : sur ces sujets, nous ne lâcherons jamais rien.
François Billot de Lochner,
Président de Liberté politique et de Stop au porno.