Source [Le Figaro] : ENQUÊTE – Influencées par la pornographie, de nombreuses jeunes femmes sont poussées à vendre leur corps pour se faire de l’argent de poche. Elles se retrouvent piégées par des caïds dont elles sont amoureuses.
Un smartphone à 70 euros, une chambre d’hôtel à 60, et une adolescente. Il n’en faut guère plus, aux petits dealers de quartier, pour amasser plusieurs centaines d’euros par heure. Depuis sa mise au jour il y a une décennie, le phénomène de proxénétisme de cité ne cesse de s’amplifier. À un tel point que l’on constate, peu à peu, un «basculement du trafic de drogue vers le trafic d’êtres humains », nous indiquent plusieurs sources haut placées.
En cause, un milieu bien moins compétitif et dangereux que celui des stupéfiants, où les bandes armées, durablement installées, font parler la poudre en cas de nouveau concurrent. «Le trafic de drogue implique un investissement d’argent important pour obtenir de la came, analyse auprès du Figaro Christophe Molmy, ancien de la BRI et actuel chef de la Brigade de protection des mineurs (BPM) à Paris. Alors qu’avec ce type de proxénétisme, il suffit d’une copine prête à se prostituer…»
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