Source [Le Figaro] : INFO LE FIGARO – Face à la déferlante de vidéos violentes, la fondation Apprentis d’Auteuil propose aux jeunes «un autre discours».
«Quand on vous parle d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, ça vous évoque quoi?»Consentement, amitié fille-garçon, orientation sexuelle, complicité, viol, envie, pornographie, stéréotype, risques… Sur le tableau blanc, Colleen Pons, psychologue, écrit au feutre bleu les réponses qui fusent à la question de Samia Rahmoune, coordinatrice de l’internat.
Dans une salle d’études du lycée professionnel Saint-Jean, situé à Sannois (Val-d’Oise), neuf élèves de 15 à 18 ans s’en donnent à cœur joie. Tous volontaires pour participer à cette séance d’EARS (éducation affective, relationnelle et sexuelle), ils se sont inscrits «parce que ce sont des sujets qui (les) intéressent» et «parce qu’on n’en sait jamais assez là-dessus».
Facilités de consommation
Alors que la consommation de pornographie a explosé chez les mineurs, la difficile mise en place des cours d’éducation affective et sexuelle à l’école se pose à nouveau. Un jeune sur trois a déjà vu du porno avant l’âge de 12 ans (29 %), selon (…)