Source [Liberté Politique] : Succès surprise du box-office américain, le thriller «Sound of freedom» débarque dans les salles françaises ce mercredi 15 novembre. Au lendemain de l’avant-première parisienne, CNEWS a rencontré son réalisateur, le Mexicain Alejandro Monteverde.
Après «Bella» (2006) et «Little Boy» (2015), le cinéaste Alejandro Monteverde revient au cinéma avec «Sound of freedom», thriller qui, malgré un petit budget (moins de 15 millions de dollars), fait grand bruit, autant auprès de ses fans que de ses détracteurs. Ce long-métrage s’appuie sur l’histoire vraie de Tim Ballard, un ancien agent spécial américain qui a traqué les trafiquants sexuels et a fini par quitter ses fonctions, pour sauver des enfants victimes d’un réseau pédophile en Colombie. Il y a dix ans, il a fondé l’organisation Operation Underground Railroad (O.U.R.).
Tourné en 2018, ce long-métrage sortira en France ce mercredi 15 novembre, quelques jours avant la journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants et la journée internationale des droits de l’enfants.
Pourquoi s’être intéressé au trafic sexuel des enfants et notamment à l’histoire vraie de Tim Ballard, ex-agent fédéral de la sécurité intérieure des Etats-Unis qui a lutté contre ?
En 2016, j’ai regardé un reportage à la télévision sur le trafic sexuel des enfants qui m’a profondément ému et bouleversé au plus profond de moi-même. Je n’avais pas connaissance de ces atrocités. J’ai ressenti le besoin d’agir. Comme un appel. J’ai donc imaginé une fiction autour de ce thème. Alors que j’avais quasiment terminé le scénario, j’ai découvert, dans le cadre de mes recherches, l’existence de Tim Ballard. Son histoire était beaucoup plus intéressante que ma fiction. J’ai donc changé de cap. Je voulais utiliser la puissance du cinéma pour sensibiliser à la traite des enfants. Mais il fallait que je trouve des financements autour de ce projet peu commercial dont le sujet reste tabou. A ma grande surprise, de nombreux investisseurs de toutes nationalités et de tous bords politiques ont accepté de s’associer.