Source [Le Figaro] :Des acteurs, assistants, producteurs et rabatteurs travaillant pour cette ancienne plateforme de porno «trash» sont soupçonnés d’avoir participé aux viols d’une cinquantaine de femmes.
Après trois années d’investigations tentaculaires, le dossier «French Bukkake» n’est toujours pas clos. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a décidé ce jeudi de renvoyer le dossier à l’instruction, a appris Le Figaro de source judiciaire. Elle a «ordonné un supplément d’information pour mise en examen supplétive du chef de viol en réunion d’une personne déjà mise en examen pour d’autres viols.» Cette décision doit intervenir «avant le 14 avril 2024, date à laquelle la chambre de l’instruction statuera sur le fond».
Ainsi, les 17 hommes soupçonnés d’avoir participé à un système de violences sexuelles sur une cinquantaine de femmes entre 2013 et 2020 doivent patienter quatre mois supplémentaires pour savoir s’ils seront renvoyés en procès et à quelle date. La plupart d’entre eux sont accusés de «viols» et de «traite d’êtres humains aggravée et en bande organisée» lors de tournages pour la plateforme pornographique «French Bukkake». Trois d’entre eux sont suspectés d’être les principaux acteurs d’un système sordide : Pascal OP, le «patron» du site «French Bukkake» qui qualifie lui-même ses vidéos de «porno trash», son associé Mathieu L. et le «rabatteur», Julien D., soupçonné d’avoir «recruté» des dizaines de femmes pour les tournages.
Lire la suite ici