Source [Le Salon Beige] : Communiqué des Juristes pour l’enfance : Le Conseil économique, social et environnemental a présenté mardi 10 septembre 2024 ses rapport et avis intitulés « Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) » .
Ces documents se révèlent dogmatique et de qualité assez médiocre ; les rédacteurs brandissent l’EVARS comme remède à tous les maux de notre société. Les violences, les suicides d’ados ou les abus sexuels, le cyberharcèlement etc. ? Selon l’avis et le rapport, ils sont dûs à l’absence des 3 séances d’éducation à la sexualité prévues par la loi. Le remède ? De l’EVARS partout, dans tous les lieux de socialisation de l’enfant, en commençant par l’école où l’avis préconise d’inclure pas moins de 30 heures annuelles d’EVARS depuis la maternelle ! Ainsi seront « déconstruits les schémas toxiques, enrayée la montée des violences sexuelles, du sexisme, des LGBTIQAphobies ».
L’avis et le rapport n’ont de cesse de fustiger la société. Si l’on peut certes partager certains constats (hypersexualisation de la société et en particulier du corps féminin, multiples formes de violence, omniprésence des outils numériques, impact des réseaux sociaux, exposition des enfants à la pornographie, prostitution des mineurs, conséquences des inégalités sociales, etc.), l’analyse de leurs causes et la recherche de solutions sont pauvres et marquées par des idéologies empêchant une véritable réflexion.
Les dangers de l’ « approche globale »
Le rapport et l’avis militent pour la création d’un « droit à l’EVARS » dès le plus jeune âge et dans tous les lieux de vie au nom du droit à disposer de son corps. Cette éducation est conçue « sous une acception extensive, à l’instar des préconisations de l’OMS qui promeuvent une « approche globale ». Or, celle-ci fait l’objet de nombreuses critiques de la part de pédopsychiatres, médecins et psychologues qui pointent du doigt l’inadaptation d’une sexualité adulte plaquée sur les enfants. Et c’est justement une telle conception d’une sexualité des enfants identique à celle des adultes qui fait le lit des abus sexuels.