Source [CitizenGo] : Le 3 octobre, les députés de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe vont se prononcer sur une résolution destinée à libéraliser la prostitution en Europe.
Selon cette résolution, la prostitution serait un travail comme un autre, les personnes prostituées le feraient librement, par volonté d’être des « travailleurs du sexe ». Il faudrait donc supprimer toute répression pénale, y compris contre les clients et les proxénètes qui deviendraient des employeurs, suivant le « modèle » en vigueur en Belgique depuis 2022.
Or, aucune femme ne choisit librement et par plaisir de se prostituer. La plupart des prostituées sont malheureusement victimes de réseaux internationaux de traite.
Ainsi, « sur les quelque 30 000 personnes en situation de prostitution aux Pays-Bas, 70 % sont considérées comme ayant été contraintes à la prostitution par la violence, ou y avoir été attirées par un « loverboy (*) ». La plupart des autres le font pour des raisons de pauvreté.
La prostitution n’est pas un travail, mais une atteinte à la dignité des femmes, contraire à la liberté et à l’intégrité physique des personnes, qui les expose systématiquement à la violence et qui est intimement liée à la traite.
Cette proposition pour favoriser la prostitution est un scandale, car le débat en commission fut largement biaisé : les rapports d’activistes ou d’ONG favorables à la prostitution ont été mis en avant et, à l’inverse, les résolutions du Parlement européen, les rapports d’experts de l’ONU et des associations d’aide aux femmes contre la libéralisation de la prostitution ont été délibérément mis de côté.
Ce projet de résolution pour la prostitution est clairement l’œuvre de lobbys qui ont récemment agi à l’ONU et devant la Cour européenne des droits de l’homme, pour leur faire dire que la prostitution est une liberté.
Ils n’ont pas réussi, alors ils essayent d’obtenir une résolution de l’Assemblée du Conseil de l’Europe allant en ce sens.
Nous pouvons les en empêcher !
Il est encore temps d’agir et d’envoyer aux députés de l’Assemblée du Conseil de l’Europe cette lettre pour qu’ils prennent en compte les Conventions internationales, les résolutions du Parlement européen et les avis d’autres experts : le corps des femmes n’est pas un objet de commerce.
Il ne faut pas favoriser son trafic mais, au contraire, lutter contre les réseaux de prostitution et de traite humaine :
Signez la pétition en signant ici