Source [TF1 info] : Les suspects français de cette affaire ont entre 37 et 73 ans. Plus de 10.000 individus ont été identifiés dans l’enquête sur un vaste réseau de pédocriminalité qui vient d’être démantelé, s’étendant dans une cinquantaine de pays, dont la plus jeune victime a un mois et demi et la plus âgée, 8 ans.
Au cœur de l’enquête : le travail précis de l’OFMIN, l’Office des mineurs, dont les investigations ont débuté après un premier coup de filet. À l’été 2024, l’interpellation de deux hommes dans le cadre d’une enquête ouverte pour traite d’êtres humains aggravée à l’égard de mineurs a permis d’infiltrer des groupes de discussions sur la messagerie cryptée Telegram. Ces suspects, selon nos informations, n’hésitaient pas à traverser la France pour aller commettre des viols et abus sexuels sur des mineurs après des échanges sur la plateforme en ligne.
Cette première affaire a permis aux enquêteurs d’accéder à des nombreux groupes pédocriminels dans le monde. Pendant six mois, les policiers français ont cherché à identifier plus de 10.000 membres présents sur ces groupes. En analysant les 73.000 messages et en passant au crible plus de 23.000 photos et vidéos à caractère pédopornographique, ils sont parvenus à remonter jusqu’à ces profils français, soit plusieurs dizaines de personnes, selon nos informations.
Des dizaines d’interpellations à venir
Une trentaine de personnes ont déjà été interpellées, dont quatre en France, dans le Finistère, à Bordeaux, dans la région de Lille et près de Bourg-en-Bresse. Ils ont été mis en examen, notamment pour viol et agression sexuelle sur mineurs de 15 ans, ainsi que pour détention et diffusion d’images pédopornographiques. Les enquêteurs de l’Office des mineurs promettent des dizaines d’arrestations dans l’Hexagone dans les semaines à venir.