Le 23 octobre 2018, le DailyMail relatait dans un article comment a eu lieu, au Royaume-Uni, la prise de conscience des dangers de la pornographie. Ainsi, le Parlement a déclaré que la pornographie était un problème de santé majeur et qu’elle devait recevoir autant de fonds publics que les autres grandes questions de santé. À quand le tour de la France ?
Hier soir, les députés ont exigé que la pornographie soit traitée au même titre que la cigarette et la sécurité routière.
Les membres du Comité des femmes et des droits à l’égalité de la Chambre des communes ont déclaré que la pornographie devait recevoir autant de fonds publics que les autres grandes questions de santé.
Les députés ont insisté sur le fait que » les lieux publics devaient être sécurisés pour toutes les femmes et les filles « . Ils réclament par conséquent l‘interdiction de regarder, dans les transports en commun, du contenu pornographique par les biais des téléphones portables.
La commission a formulé une série de recommandations sur les moyens de réduire les effets néfastes de la pornographie. Elle a également pointé du doigt les médias sociaux tels que Twitter et Facebook : « Les espaces en ligne sont des lieux publics où le harcèlement sexuel des femmes et des filles est monnaie courante« .
Les députés ont appelé le gouvernement à inciter les géants mondiaux d’Internet à prendre des mesures sur cette question.
Ces demandes font suite à un rapport accablant qui révéle que de nombreuses femmes et filles sont terrorisées par la question du harcèlement sexuel. Parce qu’elles portent des uniformes scolaires, les fillettes d’à peine 10 ans deviennent des cibles potentielles pour les prédateurs sexuels. Par ailleurs, plus de deux jeunes femmes sur cinq ont déjà reçu des photos obscènes.
Pour ces raisons, les députés ont proposé le lancement d’une campagne nationale de santé publique afin de mettre en garde contre les dangers de la pornographie.
Pour lire la suite de cet article (en anglais), cliquer sur ce lien : Porn is as ‘harmful as cigarettes’ and must be treated as a major health crisis with new restrictions on social media, MPS warn
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