Des milliers de jeunes Britanniques se sont transformés en agresseurs sexuels après avoir visionné de la pornographie ou des images sexuellement explicites. Ce lien mortel a été établi pour plus de 4.500 mineurs ayant abusé d’autres enfants et jeunes, pour un total de 5.028 agressions sur une période de trois ans de 2009 à 2012.
L’étude date un peu mais n’en est pas moins pertinente, l’accès aux contenus pornographiques en ligne étant toujours plus aisée et la possession de tablettes et de Smartphones de plus en plus répandue parmi les mineurs. Ce qu’elle révélait en 2013 – et qui était parcellaire – n’a pu que s’aggraver et se répandre…
C’est à la suite d’une demande d’une association de protection de l’enfance, la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (Assocation nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants, NSPCC) au titre de la loi de liberté de l’accès à l’information, que divers corps de police britanniques ont fourni la liste des abus sexuels commis par des enfants et des adolescents.
Au Royaume-Uni, un lien clair entre
les agressions sexuelles et le porno
Parmi les 4.562 mineurs auteurs des 5.028 incidents signalés sur la période, 98 % étaient des garçons et ils avaient pour la plupart en commun d’avoir eu accès à des images ou à des films pornographiques. La majorité des agressions rapportées visaient des proches : 20 % des victimes faisaient partie de la famille, un tiers étaient des amis proches de la famille des auteurs.
Détail terrifiant : trois entités policières ont fait état d’agressions commises par des enfants de cinq ans – des garçons en maternelle.
Des mineurs de cinq ans agresseurs sexuels
Encore faut-il préciser que toutes les forces de police n’ont pas été en mesure de fournir les chiffres demander, et pas des moindres : neuf d’entre elles n’ont pas répondu à la demande de la NSPCC, dont la police métropolitaine de la région de Londres, la police du Grand Manchester et celle des West Midlands, des zones très urbaines et densément peuplées. Le vrai chiffre pourrait donc dépasser, et de loin, les 4.562 auteurs mineurs annoncés.
« Nous savons que la technologie et l’accès facile aux contenus faciles déforment le regard des jeunes par rapport aux comportements qu’ils jugent “normaux” ou acceptables », commentait Claire Lilley, conseillère stratégique à la NSPCC, lorsque les statistiques connues ont été révélées.
Ce qui est vrai au Royaume-Uni ne saurait être faux dans d’autres pays frappés par le fléau de la pornographie, et spécialement de la pornographie facilement accessible dès l’enfance.
Le cocktail « mineurs et pornographie »
provoque des abus sexuels
partout dans le monde
Un ancien procureur de l’époque Reagan déclarait à ce propos à LifeSiteNews : « Les abus sexuels et les viols entre enfants constituent un problème croissant dans toutes les cultures où la pornographie prospère. Les enfants agissent en fonction de ce qu’ils voient. S’ils voient des actes d’amour et de charité, ils les imiteront », affirmait ainsi Patrick Trueman. « Mais lorsqu’ils sont témoins de violence sexuelle, de domination, de viols et de choses similaires si couramment mis en scène dans la pornographie moderne – et les enfants d’aujourd’hui le sont en effet – ils vont les commettre eux aussi. »
Un seul exemple pour illustrer ce désastre moral : l’histoire de ce mineur canadien, 13 ans, qui a avoué que la consommation de pornographie homosexuelle masculine a été la cause de ses viols répétés d’un petit garçon de quatre ans vivant dans sa famille d’accueil.
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