L’addiction sexuelle démarre souvent assez tôt, à la fin de l’adolescence et chez l’adulte jeune. Parmi les facteurs de risque, outre de possibles abus sexuels subis dans l’enfance, Laurent Karila [ ndlr : auteur de Tous addicts, et après? ] pointe une exposition précoce à la pornographie. « Un enfant de 8-10 ans qui découvre des images pornographiques via internet subit un véritable traumatisme psychique », insiste le psychiatre.
La prise en charge prend du temps
Les accros au sexe sont-ils nombreux? En France, il n’existe pas de données, mais des études américaines estiment que les comportements sexuels compulsifs concerneraient 3 à 6 % de la population. Principalement des hommes. «Dans nos consultations on rencontre 1 femme pour 5 hommes. Même si depuis deux ans, les femmes sont de plus en plus nombreuses à consulter », constate le docteur Karila. Comme Sam, les «défoncés» du sexe arrivent en consultation poussés par leur conjoint(e) qui a découvert des textos, des consultations de sites internet, des webcams… La prise en charge prend du temps. Au moins un an.
Retrouvez l’intégralité de cet article sur la site du Figaro : Quand le sexe rend accro
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