D’après une étude, le visionnage de vidéos pornographiques sur internet à travers le monde génère autant de CO2 qu’un pays comme la Roumanie.
Pris la main dans le sac. Enfin… Que votre main soit ailleurs ou simplement sur votre smartphone/souris d’ordinateur, surfer sur internet pollue bien plus qu’on ne le pense. Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre dans le monde, davantage que le transport aérien civil.
Parmi tous les usages liés au numérique, c’est la vidéo -et notamment le porno- qui est le principal émetteur de gaz à effet de serre. C’est ce qu’explique un rapport intitulé « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo », piloté par Maxime Efoui-Hess, pour le think thank The Shift Project.
Qui dit vidéo dit CO2
On y apprend par exemple que dix heures de film en haute définition représentent davantage de données que l’ensemble des articles en anglais existants au format texte sur Wikipédia !
En effet, avant de regarder une vidéo, il faut que celle-ci soit stockée dans des centres de données puis acheminée jusqu’à nos terminaux (téléphone, ordinateur,…) par des réseaux. Tout cela nécessite de l’électricité, dont la production consomme des ressources et émet du CO2.
Et parmi les vidéos mises en ligne sur internet à travers le monde, 27 % sont liées à la pornographie. Outre les potentiels problèmes liés à la (sur)consommation de porno, notamment pour les plus jeunes, cela pose un réel problème environnemental.
À elles seules, les vidéos pornographiques ont généré environ 80 millions de tonnes de CO2 en 2018 (80 Mt Co2) ! Selon Global Carbon Atlas, c’est autant que tout le CO2 émis dans un pays comme la Roumanie en une année et presque deux fois plus qu’en Suède (42 Mt CO2/an).
Lire la suite de cet article sur le site Néonmag : Le porno en ligne génère autant de CO2 que la Roumanie