Comme en Chine, les français confinés se rabattent sur l’utilisation intensive d’internet. Un des consommateurs les plus importants est le secteur pornographique. De là à prédire une fermeture temporaire des sites pornographiques ?
À l’heure du confinement, des écoles fermées et des parents qui télétravaillent, notre mode de consommation se retrouve chamboulé. Travailler de chez soi, faire des visioconférences, acheter ses courses en ligne, occuper les enfants devant un film… Ordinateurs et téléphones tournent à plein régime, et consomment depuis quelques jours un flux de réseau monstre. Pour simplifier, c’est comme si vous étiez le soir du nouvel an, à envoyer des messages de bonne année à tout le monde, avec un réseau tellement encombré qu’il sature un peu. Pas juste pendant une heure, mais en continu toute la journée, et potentiellement pendant plusieurs semaines.
Pour autant, cela ne veut pas dire que tout va craquer. À ce stade, les opérateurs se veulent rassurants. Toutefois, si la consommation augmente encore, il y a, à terme, un risque de surchauffe. La solution extrême, que tout le monde veut éviter, serait de brider certaines plateformes très consommatrices pour qu’elles libèrent un peu d’espace. À ce petit jeu des plus consommateurs, on trouve Netflix, la plateforme de films et séries qui, à elle seule, utilise un quart du réseau internet. Vient ensuite le jeu vidéo star des adolescents, Fortnite. Et le troisième gros consommateur, c’est une plateforme de pornographie, dont les vidéos consomment autant que des milliers de télétravailleurs.
Un « civisme numérique » demandé
Pour éviter d’en arriver à devoir choisir les services plus essentiels que les autres sur Internet, les opérateurs de télécoms en appellent donc au « civisme numérique ». C’est une habitude nouvelle de consommation à prendre : consommer moins, peut-être à des heures différentes et, surtout, bien utiliser son réseau wifi, sa box, plutôt que les réseaux mobiles, qui sont plus fragiles.
(…)
Lire l’article en intégralité sur RTL.fr