Le géant du porno, Pornhub, subit depuis quelques temps les foudres d’un public croissant, solidaire des nombreuses femmes violées et dont es viols se sont retrouvés sur la plate-forme. Suffisant pour que le féminisme s’empare complètement du problème et comprenne que la pornographie est intrinsèquement liée à la violence et à l’argent ?
Le géant du X a annoncé donner l’accès gratuitement à son abonnement Premium pour la durée du confinement. Aux Italien·ne·s, aux Espagnol·e·s et plus récemment aux Français·e·s. Depuis, le trafic explose. Tout comme les paroles de survivantes qui rappelle que la plateforme a diffusé des vidéos de leur viol.
L’info est presque devenue une « blague ». Pour apporter sa pierre à l’édifice et divertir les confiné·e·s, le site de streaming de porno américain PornHub propose son abonnement Premium gratuit partout dans le monde. Les gens sont coincés chez eux, ils auront tout le temps de se masturber, ont certainement pensé les instigateurs du projet. A juste titre, puisque le trafic mondial enregistre une hausse de 12 %. Sauf que le problème ici n’est pas tant le motif que les contenus. Car impossible de l’ignorer, PornHub fait l’objet de nombreuses accusations de femmes dont les viols ont été filmés puis diffusés sur le site, et de victimes de revenge porn, recueillant des millions de vues.
Une sécurité minimale
La polémique a démarré en octobre 2019, aux Etats-Unis. Une jeune fille de 15 ans disparue en Floride a été retrouvée après que sa mère ait découvert 58 vidéos postées par son violeur, dont plusieurs sur PornHub. L’homme a été arrêté le 23 octobre. Le site a par la même occasion supprimé les vidéos de l’entreprise GirlsDoPorn, 22 femmes ayant déposé une plainte collective pour diffusion non-consentie. Pris dans la tourmente, le site défend son « engagement ferme à éradiquer et à combattre les contenus non consensuels et illicites », assure The Guardian. Pourtant, rien de plus simple que d’y poster des images criminelles.
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