Il y a quelques mois, la marque de serviettes hygiéniques Nana France avait placardé une publicité extrêmement choquante sous les yeux des français aux heures de grande écoute.
L’annonce publicitaire mettait en scène, pendant de longues secondes, des sexes de femmes animés pour « chanter ». A peine déguisés sous des formes tantôt de fruits, tantôt carrément de dessins explicites, les sexes étaient l’objet central de la publicité et attiraient directement l’œil du spectateur. La désacralisation totale de la sexualité féminine a grandement participé à banaliser la société pornocratique que nous préparent certains. Tout ça pour quoi ? Pour vendre davantage de produits et gagner plus d’argent.
La diffusion d’une telle publicité était intolérable et il revenait au CSA d’effectuer un contrôle qui aurait été salvateur pour la santé psychologique de bien des jeunes enfants qui ont vu cette publicité.
Nous déposons un recours auprès du Conseil d’Etat
Le CSA s’étant doublement dérobé, nous avons décidé de déposer un recours auprès du Conseil d’Etat contre sa démission. Nous espérons une décision d’ici la fin de l’année 2020. Cette décision pourrait faire jurisprudence et obliger à l’avenir le CSA à une plus grande vigilance contre la vulgarité galopante des représentations à la télévision.
2 commentaires