Un article de France Info Nouvelle-Calédonie relate le travail du Comité pour la promotion de la santé sexuelle. Devenu sujet numéro 1 de l’éducation sexuelle des jeunes, la pornographie est, une fois de plus, pointée du doigt pour les effets délétères qu’elle produit sur les jeunes.
Alors que les adolescents sont de plus en plus surexposés à la pornographie sur le web, le rôle de l’association est de déconstruire les clichés, souvent néfastes, qu’ont ces sites Internet sur la sexualité des jeunes. « Nous les faisons réfléchir au fait que c’est un film et leur remettons en face des chiffres de réalité, explique Amélie Toureau-Tabard, intervenante en santé sexuelle pour le CP2S. Par exemple, quand nous demandons à une classe de jeunes s’ils ont une idée du temps moyen de la durée d’un rapport sexuel, ils sont sur des idées complètement fausses. Ils vont nous dire 45 minutes, une heure, une heure et demie… Et quand on leur dit qu’en fait, c’est 6 minutes », ils sont les premiers étonnés, raconte l’intervenante.
« Il s’agit de déconstruire l’image de la femme, de l’homme. Leur permettre de comprendre que les complexes qu’ils ont sont souvent en lien avec la pornographie. »
Amélie Toureau-Tabard, intervenante en santé sexuelle pour le CP2S
L’association les amène surtout à prendre conscience que la pornographie existe surtout à des fins mercantiles et non pour offrir « une éducation à la sexualité ». « C’est quand même le meilleur moyen pour (ces jeunes) d’avoir des idées fausses et des complexes bien ancrés quand ils vont démarrer dans la vie sexuelle ».
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