La journaliste Denise Bombardier pointe du doigt l’évolution des comportements de la jeunesse en matière sexuelle. Nous applaudissons mais attention, les propos peuvent être crus !
Il semble évident qu’en matière de comportement sexuel les médias traditionnels demeurent discrets. Ils prennent rarement l’initiative d’aborder ce qui reste la préoccupation humaine la plus obsessionnelle : le sexe.
Les réseaux sociaux sont inondés, au contraire, de commentaires d’internautes majoritairement jeunes. Car les nouvelles générations n’ont pas été élevées dans les interdits sexuels. Ils ont souvent découvert la sexualité à travers la pornographie, accessible à tout enfant exposé aux écrans multiples.
À onze ans, des garçonnets s’initient à la copulation en regardant des scènes entre humains et animaux. Ils sont entourés d’adultes libidineux qui s’amusent à parler de sexe avec une crudité à faire rougir un gorille, et apprennent à aborder sexuellement les petites ados qui, n’étant pas en reste, n’ont pas la langue dans leur poche. Au propre comme au figuré.
Outrance
Des chanteurs connus se vantent sur internet de « grainer » les verres des filles dans les partys, c’est-à-dire de tremper leur membre dans un cocktail à l’insu de la « pôvre » ou de l’élue qui trouvera du piquant à son shooter. Les adolescentes encore farouches demandent à leur mère qui s’étouffera si elles peuvent refuser une fellation à un beau garçon de quatorze ans qui la lui demande. Un peu plus et la jeune fille demandera à sa maman si c’est impoli de dire non.
Il y a quelques années, les journaux rappelaient qu’au fond d’un autobus scolaire, des ados s’en donnaient à cœur joie sexuellement, confondant le transport en commun avec le sous-sol sombre d’un bungalow de banlieue.
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