Y aura-t-il un #metoo du porno ? Les témoignages de femmes, des actrices à la carrière éclair qui décrivent des agressions sexuelles et des viols dans le porno dit « amateur », se multiplient depuis l’ouverture d’une enquête visant notamment le site de vidéos X Jacquie et Michel.
Estelle* avait 22 ans quand elle s’est lancée. Elle travaillait dans le commerce, mais rêvait de « devenir une grande actrice » pour Dorcel, la référence en France. Éconduite, elle a tourné une vingtaine de vidéos pour des petites productions, certaines diffusées sur le site Jacquie et Michel, roi du porno qualifié d' »amateur ». Le site est visé depuis cet été par une enquête pour « viols » et « proxénétisme » à Paris.
« Elle pleure juste parce qu’elle n’a pas l’habitude. Arrête de pleurer, c’est pas vendeur. Souris!’, exige-t-il. « On m’a forcée », dit la jeune femme qui a touché 250 euros pour cette scène diffusée sur Internet.
La douleur ne diminue pas. À l’hôpital, le diagnostic tombe: fissure annale et herpès. « On m’a fait tourner sans capote avec un mec qui falsifiait ses tests », dit-elle en colère. Des tests censés être la preuve que les acteurs ou actrices n’ont pas de MST.
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