Lors du premier confinement, le monde entier a été frappé par une pandémie de pornographie. Le temps libre, souvent passé sur les écrans, a été l’occasion de consommer toujours plus de films pornos. A l’heure où un nouveau confinement commence en France, Il est impératif de comprendre le virus du porno et de le combattre.
5 824 699 200 heures de porno ont été visionnées en 2019 sur la seule plateforme Pornhub. A la faveur du confinement, l’année 2020 promet d’exploser ce triste record. Pornhub enregistre et publie régulièrement des données relatives à la fréquentation de son site pornographique. Au printemps, des hausses de trafic web de plus de 20% ont été observées alors que près de la moitié de la planète était confinée.
Evolution mondiale du trafic web sur Pornhub par rapport à la moyenne d’avant confinement
Le 24 mars 2020 – au plus fort du confinement dans le monde, la plateforme Pornhub connaissait une hausse de 23,1% de son site en comparaison d’une période normale.
Aucun pays confiné n’a été épargné par le tsunami pornographique. La plateforme américaine publie des données par pays qui démontrent des hausses liées aux mesures de confinement. En France, on peut constater une hausse spectaculaire de fréquentation sur Pornhub le premier jour du confinement.
Evolution du trafic web en France jusqu’au premier jour de confinement en mars
Au 17 mars, premier jour de confinement, Pornhub connaissait une hausse de son trafic web de 38,2% en France
A l’époque, les autorités françaises s’étaient inquiétées des hausses du trafic internet, en partie liées aux sites pornographiques, pouvant affecter la bande passante du pays et ralentir la vitesse de connexion sur d’autres sites essentiels (comme les services publics). Pour rappel, Pornhub est un géant du porno, mais il existe à côté des milliers de sites pornographiques à succès. C’est le cas du controversé site Jacquie & Michel, lié à une affaire de viols et de proxénétisme, qui est un des leaders francophones du porno.
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Le 25 mars, MindGeek, société mère de Pornhub mais également de YouPorn, un autre géant du porno, annonçait avoir fait baisser la qualité technique de ses vidéos sur demande du gouvernement français. Dans le même temps, la plateforme américaine proposait gratuitement son offre premium pour inciter toujours plus de monde à regarder du porno. En moyenne, la France et d’autres pays européens, ont augmenté leur consommation habituelle de porno de 20% entre mars et juin 2020.
Pornovirus
Avec l’avènement d’internet, le porno est devenu illimité et accessible à tous, partout dans le monde. En 2007, l’apparition des « Tubes », sur le modèle de YouTube, a permis de diffuser gratuitement des centaines de milliards de vidéos, même aux mineurs. A la faveur d’une démocratisation des ordinateurs et des smartphones, le virus du porno a contaminé tous les foyers et (presque) tous les individus. Abreuvés sans cesse d’images pornographiques, les consommateurs ont besoin d’une dose toujours plus forte avec des contenus de plus en plus extrêmes.
Cette pandémie, que peu de personnes dénoncent, est d’une ampleur inédite dans l’histoire de l’humanité. Non seulement chaque individu peut transmettre le virus à son insu, mais il peut aussi le faire consciemment, en témoigne l’explosion du porno « amateur » et des plateformes permettant de monnayer des images de son propre corps, comme Onlyfans.
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Prévenir, combattre, guérir
Le confinement a accéléré cette pandémie de pornovirus. L’isolement, et les angoisses qu’il génère chez nos contemporains, ne peut qu’aggraver le cas des individus s’enfonçant toujours plus dans la virtualité.
Pour prévenir la contamination du pornovirus, il convient d’instaurer des habitudes de vie saine, surtout en période de confinement. Il est également possible de bloquer les sites pornographiques pour se protéger et protéger les autres, notamment les mineurs. Des gestes barrières sont possibles avec certains filtres et logiciels : cliquer ICI
Il convient également de combattre activement le virus car il touche l’ensemble de la société. A ce titre, il est important de parler du virus du porno autour de nous et de partager les contenus de stopauporno.fr. De plus, il est possible de soutenir notre combat contre la pornographie en faisant un don ICI
Enfin, il faut savoir que l’on peut guérir de ce virus. Les dommages du porno sont considérables, mais l’on peut s’en relever. A ce titre, Stop au porno vous invite à écouter le témoignage de Marie-Madeleine, qui a réussi à guérir et sortir de l’addiction au porno : cliquer ICI.
Le virus du porno n’est pas une fatalité. Pendant le confinement, nous devons plus que jamais le combattre. Ensemble, protégeons nos enfants et protégeons-nous.