Pédophilie et pornographie : une relation incestueuse
Avec la régularité d’une horloge suisse, les affaires de pédophilie éclatent les unes après les autres, éclaboussant la petite caste politico-médiatique qui, en France, fait la pluie et le beau temps. Les Français assistent à ce grand déballage, jusqu’à en éprouver une nausée non maîtrisable. Car la pédophilie touche à ce qu’il y a de plus sacré : l’innocence et la pureté des plus petits d’entre nous, qui ne devraient en aucun cas être confrontés aux abjections perverses du monde adulte.
À l’évidence, la pornographie est un puissant moteur de la pédophilie. La pornographie est un système complexe de représentations, de communications, d’exhibitions ayant pour objectif de débrider les pulsions primaires sexuelles des personnes. Par sa violence et sa puissance, elle fait sauter les verrous moraux les plus élémentaires. Si elle a connu un fort développement depuis quelques siècles, elle est devenue depuis une cinquantaine d’années l’alpha et l’oméga de la pensée et de l’action d’une notable partie des élites politico-médiatiques.
Il y a un demi-siècle ou presque, lorsque Cohn-Bendit explique doctement, sur une grande chaîne de télévision, ses perversités sexuelles avec des petites filles, ce qui d’ailleurs fait rire le plateau, il étale sous les yeux d’une France passive la pornographie en action : sa sexualité débridée et non maîtrisée est excitée par des petites filles de cinq ans, qui ne sont plus représentées par des photos ou des films, mais qui sont là, en chair et en os, transformées en matériel pornographique. Pour le pédophile, l’enfant n’est qu’un objet de consommation. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant qu’un grand nombre de Français ne soient pas étonnés par ce qui se passe au sommet de l’Etat, avec des agissements qui relevaient, à l’origine, du Code pénal.
Depuis plusieurs décennies, dans la caste des élites dévoyées, la pornographie se vit dans les appartements, dans les maisons, dans les résidences de vacances : la nudité devient un mode de vie, la perversité sexuelle s’étale du plus jeune âge jusqu’aux personnes les plus âgées, l’amour devient bestial, la pédophilie est un art de vivre. Cette caste se repaît de lectures pornographiques, de films pornographiques, de revues pornographiques et peut se mettre en condition 24 heures sur 24 par le biais de la pornographie sur Internet, où les mots-clefs ayant trait à la pédophilie arrivent désormais dans les premières requêtes.
Sur le fond, il n’est pas possible de dénoncer le tsunami pornographique, sans dénoncer le tsunami pédophile, et inversement. A la source de ces perversions, on trouve une culture dont la seule finalité est le plaisir, en fait une jouissance égoïste, solitaire et destructrice, le plus souvent aux dépens de l’intégrité de l’autre, et rendant impossible une sexualité équilibrée. Mais le consommateur de porno n’a ni l’un ni l’autre. Il s’enferme dans une prison, l’éloignant toujours plus du bonheur. Il en va de même pour le pédophile qui, en conscience, inexorablement s’asservit par et pour le mal.
La pédophilie étant en quelque sorte la pornographie en action, Liberté politique comme Stop au porno ne pourront qu’accentuer leur combat quotidien contre ces deux tsunamis.
François Billot de Lochner
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