Lancé en 2016 au Royaume-Uni, Onlyfans se présente comme «un site d’abonnement qui permet aux créateurs de contenu de monétiser leur influence». En clair, ces «créateurs» postent des photos et vidéos exclusives de leur vie privée auxquelles des «fans» peuvent s’abonner, moyennant des sommes allant de 5 à 40 euros par mois environ. Rien de surprenant puisque les photos et vidéos peuvent être à caractère sexuel: photos dénudées, strip-teases, vidéos pornographiques. Non seulement Onlyfans, à la différence d’autres réseaux sociaux, ne bannit pas la nudité, mais il est clair qu’il bâtit sa fortune sur ce que certains appellent désormais «l’économie du nude».
Par une sorte de financement participatif, l’abonné rémunère directement le créateur, la plateforme prélevant au passage une commission de 20%. De multiples critères permettent d’aller plus loin dans les interactions personnalisées, par exemple, la possibilité de verser des pourboires pour obtenir un «service» particulier. Mieux, beaucoup mieux que le porno classique. D’autant que le coronavirus est passé par là. Avec une augmentation de 75% des inscriptions durant le mois de mars 2020, à en croire ses fondateurs, le réseau a commencé à sérieusement faire parler de lui. La plateforme «cartonne chez les jeunes».
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