Le tsunami pornographique frappe toute la population : il est particulièrement dangereux pour les mineurs, qui ne sont pas protégés contre ses effets néfastes. LCP a diffusé un débat-documentaire sur le sujet.
Parce qu’il n’est jamais facile d’aborder le sujet de la sexualité avec nos enfants – en parler trop ou pas assez, trop tôt ou trop tard -, parce que le contrôle parental ne garantit pas qu’ils ne soient pas un jour confrontés, volontairement ou non, à des images obscènes sur le smartphone d’un copain, la soirée que LCP consacre aux dangers de la pornographie est d’utilité publique. Selon un sondage d’OpinionWay et d’Ipsos, en 2018, 62 % des jeunes adultes déclaraient avoir vu leurs premières images porno avant 15 ans, dont 11 % avant l’âge de 11 ans…
Une impérieuse nécessité d’un dialogue transgénérationnel
Alors que la pornographie est interdite en France, les mineurs peuvent y avoir librement accès sur internet. A l’âge des premiers émois, ils découvrent le sexe par des pratiques violentes, allant parfois jusqu’au viol. En quelques clics, le X donne à leurs interrogations naturelles les pires réponses. Leïla, 10 ans, voulait juste voir « comment on fait les bébés ». Elle s’est rapidement trouvée confrontée à des prédateurs pédophiles. Valentine, 15 ans, a regardé ses premières vidéos lorsqu’elle était en sixième. Malgré le choc provoqué par « la violence et les positions dégradantes » auxquelles les femmes sont soumises, elle n’a pas hésité à poster sur les réseaux sociaux des images intimes d’elle-même « pour faire plaisir à son copain ». Dylan avait 10 ans lorsqu’il a tapé « sexe » sur l’ordinateur de ses parents. Le sexe, il l’aura découvert en vidéo bien avant de l’expérimenter dans la vraie vie : « Ça a provoqué une fascination » qui l’a amené à en consommer quotidiennement jusqu’à ses 20 ans.
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