L’industrie pornographique touchée au coeur
Les pornographes ont l’amour du vice. Mais il semblerait qu’il y ait quelque chose qu’ils adorent encore plus : l’argent. Et ils sont toujours prêts aux pires ignominies pour en gagner davantage.
Cette industrie brasse des milliards de dollars chaque année à travers le monde… Mais c’est peut-être là l’une de ses faiblesses, puisqu’elle dépend fortement des réseaux bancaires et financiers.
Revenons brièvement dans le passé pour mieux comprendre…
Le 10 décembre 2020, les entreprises MasterCard et Visa ont annoncé que leurs cartes de crédit ne pourront plus être utilisées sur le site pornographique Pornhub. Et la raison est simple : le numéro 1 mondial du vice a été accusé de diffuser des vidéos de viols et même des contenus pédopornographiques : les preuves ne manquaient pas, elles étaient mêmes accablantes…
En effet, une tribune du New York Times, média progressiste que l’on ne peut « accuser » d’hostilité à l’égard de la pornographie, a fait une série de révélations en décembre 2020 sur les pratiques de Pornhub. Le journal new-yorkais mettait en avant les témoignages de victimes qui, des années plus tard, étaient toujours hantées par les horreurs qu’elles ont dû endurer.
Cette tribune fut un coup dur pour la multinationale du porno. Elle a non seulement dégringolé dans une partie de l’opinion publique, mais elle a également perdu son partenariat avec les deux plus gros réseaux de paiement au monde que sont Visa et MasterCard…
Aujourd’hui, c’est sans surprise que Pornhub et d’autres pornographes de renom cherchent des solutions alternatives, comme les « cryptomonnaies » pour pouvoir continuer à générer du « cash ». Mais elles demeurent insuffisantes et poussent certains pornographes à chercher une autre issue de secours…
Il y a moins d’une semaine, la célèbre plateforme de photos et vidéos OnlyFans est même venue à annoncer qu’elle abandonnait totalement la pornographie. Suite aux révélations de la BBC anglaise, selon laquelle la plateforme était peu regardante sur la légalité de ses contenus, OnlyFans a eu peur de perdre ses partenariats avec des réseaux bancaires… et donc ses revenus !
Si OnlyFans a finalement fait marche arrière, la société n’abandonnera pas le porno tout de suite, cette affaire est révélatrice de certaines faiblesses de l’industrie pornographique…
En effet, les institutions bancaires et financières qui acceptent de collaborer avec l’industrie du porno perdent de facto en respectabilité. Et c’est la dernière chose qu’elles souhaitent, tant leur image est déjà affectée par les scandales financiers des deux dernières décennies : ces institutions font maintenant attention à leur réputation comme à la prunelle de leurs yeux.
Toutes ces considérations doivent nous rappeler l’importance de l’opinion publique. Plus nous serons intolérants à l’égard de la pornographie, plus les « élites » seront susceptibles de reculer devant le vice, voire de le combattre.
C’est tout le sens du combat de Stop au porno. L’association agit concrètement contre la pornographie par ses actions, mais également en alertant l’opinion publique sur les dangers de ce fléau.
Bien fidèlement,
François Billot de Lochner