Source [Le Figaro] : Les chiffres donnent le tournis, les sondages serrent le cœur.
Quelques indicateurs suffisent à saisir le drame qui se noue, le plus souvent à l’insu des parents: un tiers des enfants de moins de 12 ans ont été confrontés à des images pornographiques. La majorité des adolescents interrogés ne cachent pas que leurs comportements ont été affectés par l’intrusion de ces images dans leur vie. Comment en serait-il autrement? Les uns après les autres, les rapports dénoncent l’explosion de la pornographie qui se déverse sur les écrans comme une coulée de boue ; ils décrivent une véritable massification accompagnée par la magie des algorithmes, qui va de pair avec l’augmentation de la violence de vidéos que plus aucun tabou ne contient.
Les enquêtes judiciaires en cours mettent en outre en lumière les méthodes de production abjectes, voire simplement criminelles. En doutait-on vraiment? Derrière la fiction de l’affranchissement, l’asservissement des femmes. Dans cet univers mortifère, l’union des corps n’est plus l’origine du monde, mais un lieu de perdition de soi où l’humanité se noie et l’enfance se perd: l’ensemble des experts savent combien, chez les jeunes, les regards abîmés et les imaginaires tronqués peinent, ensuite, à se réparer.
Retrouver l’intégralité de l’article en cliquant ici