Source [01net] :
Vendredi 7 juillet, le tribunal judiciaire de Paris rendra sa décision sur le blocage de cinq sites pornographiques auxquels l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, ex-CSA) reproche de ne pas respecter l’obligation légale de mise en place d’outils permettant d’en interdire l’accès aux mineurs.
En amont du jugement qui sera rendu, 01net a confié à l’IFOP le soin d’interroger plus de 2 000 Françaises et Français sur leur rapport actuel à la pornographie.
Si nos concitoyens adhèrent majoritairement aux mesures qui permettraient de restreindre la possibilité pour les moins de 18 ans de visionner des contenus classés X – et sont même prêts pour un nombre non négligeable d’amateurs à s’y soumettre -, ils doutent fortement de leur efficacité.
Pourtant, comme le confirme cette étude, il s’agit là d’un enjeu d’importance : exposés de plus en plus tôt aux images pornographiques, les jeunes y font un apprentissage biaisé de la sexualité, conjuguant reproduction de pratiques et comparaisons anatomiques source de complexes.