Sociologie du hardeur « Pour une résistance à la pornographie » du blogueur Lounès Darbois est, selon Breizh-info.com « une petite bombe sur la pornographie. Elle amène le lecteur, y compris le consommateur de porno (oui, vous aussi là bas au fond..), à s’interroger sur cette industrie, sur nos comportements, sur les conséquences de ce visionnage notamment sur les esprits les plus jeunes et les plus vulnérables ».
Extrait de l’interview de Lounès Darbois ancien porno-dépendant :
Breizh-info.com : En quoi la pornographie est elle vectrice de mal être, de déchéance sociale et sentimentale ?
Lounès Darbois : Parce qu’elle accoutume à une chose fausse que l’on tient pour vraie. Les hardeurs sont des athlètes dopés. La sociologie du hardeur exigeait de faire aussi celle – passez l’expression, du branleur, car si le premier existe dans la hiérarchie du marché de la rencontre c’est grâce à la frustration du second reclus dans le virtuel. Le hardeur est un branleur qui a réussi, mais tous deux sont séparés par degrés non par nature ; la compétition ne s’arrête jamais, comme la bourse. Dans Extension du domaine de la lutte, en 1994, Michel Houellebecq avait recouru à des sauts de ligne pour faire ressortir la thèse centrale de son livre, car il savait qu’elle apportait un éclairage inédit : « La sexualité est un système de hiérarchie sociale« . Faites bien rouler ce théorème dans votre tête. Je voudrais le prolonger par cette scolie : « La pornographie est le sommet de cette hiérarchie ».
On pourra très bien répliquer « Mais si tu n’aimes pas, tu ne regardes pas et puis c’est tout » , mais la situation est plus floue que cela, surtout lorsque la solitude, la fatigue, l’abrutissement par le travail, l’hystérie féminine et le bovarysme vous résolvent à vivre pour de faux en attendant. Sans parler de la montée du virtuel depuis l’arrivée des téléphones portables. Cette vie pour de faux en attendant peut durer des années, parfois des vies entières.
D’autre part, si la pornographie salit la fameuse « image de La Femme » on oublie d’ajouter que l’esprit du garçon qui voit cette image, est sali d’autant. Mais Sociologie du hardeur ne parlera au lecteur ni de morale (il la connaît déjà) ni de Nofap (ascèse excellente qu’il suffit d’étudier sur Youtube pour la mettre en pratique), mais lui donnera les clés pour comprendre dans sa globalité le phénomène.
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« Il y a une ingénierie sociale qui vise à tuer le « monde blanc » par la « Blanche » bien métissée, bien soumise »
Breizh-info.com : Qui sont, aujourd’hui, ceux qui dirigent, et s’enrichissent grâce à cette industrie ? Qui sont les victimes ?
Lounès Darbois : Sujet délicat. Une liste existe, et quand on cherche on trouve. Elle figure dans le cahier central de Sociologie du hardeur, recopiée d’un annuaire de l’Adult Video Network, le syndicat américain de la profession et organisateur des remises de prix annuelles. Mais il incombait depuis 20 ans aux reporters professionnels payés pour cela de faire ce travail de copie, et pas à moi. Il est scandaleux que les Olivier Alexandre, Patrick Baudry, Denna Harmon, Boris Laurent, Gary Wilson, Matt Fradd, Ben Shapiro, Gail Dines, Mark Chamberlain et autres dizaines de journalistes d’investigation qui sortent chaque année une nouvelle enquête racoleuse prétendument sans concession sur le sujet bâclent le travail.
Où sont les virulentes questions oratoires à la Zone Interdite, à la Envoyé Spécial vous savez, les « D’où viennent leurs financements? », « Qui sont leurs réseaux? ». Encore cette année, quand on voit par exemple la couverture nationale dont a bénéficié la journaliste « indépendante » Laureen Ortiz pour présenter son compte-rendu « fruit de plusieurs années d’enquête sur place en Californie », et qu’elle déclare ignorer les fameux Rastapornpoulos commanditaires, et que tout serait entre les mains du groupe Mindgeek-Manwin, derrière des « montages », et des « nébuleuses »… on voudrait l’encourager à faire son travail un tout petit peu mieux.
Il n’y a rien de nébuleux, tout est limpide justement, et ces journalistes encartés le savent. Si un confrère de Madame Ortiz retourne enquêter du côté de la vallée de San Fernando on pourrait lui suggérer de demander un entretien à un certain Grégory Aouizerate dit Lansky dont la francophonie pourra palier aux éventuelles lacunes d’anglais de l’enquêteur, afin de lui demander de préciser son rôle d’exciteur de racailles dans un contexte planétaire de hagra sur les babtous. Mais bref. Les victimes? Elles sont connues, ce sont les « gentils garçons » consommateurs, les incels, ou encore des actrices comme August Ames récemment lâchée par ses producteurs, harcelée et poussée au suicide pour avoir, dans un accès de colère, révélé publiquement le secret de polichinelle du milieu : 90% des acteurs des écuries Lansky, Jordan et Stagliano, qui jouent par narcissisme aux métisseurs virils sont en réalité homo ou bisexuels et porteurs de maladies qu’ils refilent aux actrices. (Affaire Darren, affaire Marcus etc…).
Cette fille a parlé, a été harcelé pour homophobie, elle s’est tuée, et aucun journal n’a osé expliquer le vrai fond de l’affaire. Je trouve piquant que cette fille avait sans le savoir percé à jour la conjonction de 2 fronts en apparence distincts qui servent d’habitude à assiéger le petit Blanc dans la peur : impunité des racailles d’un côté et dinguerie LGBT anti-homophobie de l’autre.
Lorsque des investisseurs achètent le journal Libération ils ne le font pas pour gagner des sous mais pour contrôler les esprits, pour faire voter un segment de marché d’une certaine manière. L’enjeu est similaire en matière de maîtrise des flux pornographiques mondiaux. Lorsque soudain deux cents studios se mettent à ne produire plus que du stepbrother, du bondage et du interracial, ce n’est pas pour « s’adapter à une nouvelle clientèle », mais pour adapter la clientèle à une section nouvelle d’un plan séculaire, car ces gens-là voient très loin.
Ainsi, depuis l’irruption des plateformes de streaming, il n’est pas certain que beaucoup de dirigeants s’enrichissent. Il est certain par contre que l’esprit pornographique s’est diffusé partout jusque dans les plus reculées campagnes, et que beaucoup de gens pensent porno, s’habillent porno et agissent porno, sans parler du développement du fait maison sur lesdites plateformes : chacun peut y rendre public son film privé comme sur Youtube.
Retrouvez l’intégralité de cette interview choc sur Breizh-info.com : https://www.breizh-info.com/2018/09/27/102848/sociologie-hardeur-darbois-pornographie