La pornographie
crée un traumatisme par la violence de ses scènes
« Au début, lorsque la personne voit le film, ce qui s’exprime d’abord c’est son empathie. Un peu comme avec un film d’horreur, elle se cache les yeux parce que ce qu’elle voit est perçu comme horrible, et elle le perçoit comme horrible parce qu’elle a identifié la victime et qu’elle s’est mise à sa place. Le temps passant, l’habitude venant, le spectateur se coupe de son empathie, il ne souffre plus à la place de sa victime, il jouit à la place de l’agresseur. »
La pornographie
a un impact sur la santé et favorise le mimétisme
« Les jeunes (…) ne prennent pas du recul par rapport à ce qu’ils voient. La sexualité n’est plus perçue comme une aventure à deux, mais comme une performance personnelle pour assouvir un besoin personnel. La pornographie ou cyber-porno entraîne aussi une dépendance avec un besoin d’en voir toujours de plus en plus souvent, avec des scénarios toujours différents et de plus en plus violents également. Bon nombre de jeunes visualisent ces sites dans l’optique d’obtenir des renseignements sur la sexualité et sur le ‘’comment faire’’. Les garçons reproduisent ce qu’ils sont vu et les filles se conforment à ce qu’elles voient à et à ce qui est attendu d’elles. »
La pornographie se substitue au dialogue parental et à l’éducation affective et sexuelle
Pour finir nous laissons la parole au site www.kaheel7.com, s’appuyant sur vingt études scientifiques indiquant que le porno endommage le cerveau :
« L’effet le plus néfaste, on le retrouve dans le monde des enfants (de moins de 14 ans), on a observé à cet âge des changements permanents dans le cerveau qui modifient le comportement, les scientifiques enregistrent la perturbation de comportements d’une grande partie d’enfants qui ont regardé des scènes de pornographie ».
Enfin à la question :
« Que se passe-t-il dans le cerveau d’un enfant exposé à une avalanche de films pornographiques ? », le neuro-chirurgien conclut :
« Nos cellules cérébrales se modifient avec l’acquisition de connaissances. L’apprentissage sous un état de dépendance sculpte le cerveau d’une manière très dommageable. Nous pouvons devenir très figés dans certains comportements ou goûts. »